juin 3, 2023
container dans un port

Kawasaki Kisen Kaisha (Ligne K)

La Première Guerre mondiale a déclenché une forte demande en navires. La construction de la plupart d’entre eux était assurée par le groupe Kawaski Dockyard. La compagnie Kawasaki Kisen ou Kawasaki Kisen Kaishaen japonaise a été créée par Kojiro Mastsukata en avril 1919. Celui-ci, dans l’optique d’exploiter le surplus de navires stagnants suite à la guerre, a décidé de rivaliser avec les entreprises de transport maritime de l’époque. La ligne ¨K¨ a ainsi vu le jour et a connu un développement remarquable.

Historique de la ligne K du groupe Kawasaki Kisen Kaisha

Résidant à Londres en 1921, Kojiro Mastsukata a contacté ses trois entreprises dont : Kawaski Kisen, Kawasaki Dockyard et Kokusai Kisen. Il convoqua une réunion pendant laquelle il révéla sa vision de combiner les trois structures pour n’en former qu’une seule spécialisée dans le transport maritime. Le nom commercial choisi fut ¨K¨ line faisant référence aux trois entreprises initiales. La marque en entonnoir de la structure adoptée au préalable par les premières entreprises de Kojiro Matsukata a été ainsi adoptée dans le but de susciter une familiarité au premier regard. En effet, l’entonnoir faisant référence à la cheminée d’un navire, ils ont décidé d’un K blanc sur un fond rouge.

Restauration d’après-guerre

L’entreprise ¨K¨ line a remarquablement élargi ses services commerciaux malgré les rebondissements multiples connus au cours de son histoire. La guerre a porté un coup dévastateur à la structure en causant une perte de nombreux navires avec leurs équipages. Les pertes de l’entreprise ont été estimées à 56 navires et 1400 membres d’équipages. À la fin de la guerre en 1945, il ne restait que 12 navires. Dans le cadre de leur remise sur pied, ¨K¨ line a récupéré le KIYOKAWA MARU. Ce navire a de ce fait agi comme la force principale de la flotte de la ligne ¨K¨ et est devenu le symbole de la forte reprise de l’industrie.

Avec la croissance économique du Japon, ¨K¨ line a augmenté le nombre de navires en exploitation et a donc élargi ses secteurs d’activité. En commençant par la route de Bangkok, l’entreprise a progressivement réorganisé et élargi ses routes au-delà de l’Asie par introduction de services entre : l’Asie et l’Europe, l’Asie et l’Amérique du Nord et bien d’autres. La décision de s’étendre du Japon à l’Asie a permis à ¨K¨ line de se développer dans l’un des principaux services de porte-conteneurs au monde.

Activités de la ligne K du groupe Kawasaki Kisen Kaisha

Au fur et à mesure que¨K¨ line s’est fait connaître, elle a développé ses services de transports maritimes dans plusieurs domaines. De ce fait, l’industrie ¨K¨ line s’est fait solliciter. Ceci fut à l’origine de la renommée de la structure et de sa diversification à travers le monde.

Activités de vrac sec et de camions-citernes

En 1960, le Japon a connu une industrialisation fulgurante. En effet, la demande de matières premières, de matériaux et de ressources en tout genre s’est fait ressentir. Les transporteurs spécialisés dans le transport de ces ressources ont ainsi été développés dans l’optique d’assurer l’efficacité du chargement ou du déchargement des cargaisons. ¨K¨ line utilisa donc ces navires pour le transport de ressources telles que : le charbon, les céréales, le bois et les copeaux.

En 1994, ¨K¨ line et Kawaski Heavy Industries ont conjointement développé un transporteur de charbon thermique qu’ils ont nommé CORONA ACE. Le projet visait à fournir un service de manutention efficace aux Japonais. CORONA ACE devint la norme pour le transport de charbon vers le Japon et elle fut acceptée sur le marché comme une marque de haute qualité.

Activités de porte-conteneurs

À partir de 1971, ¨K¨ line lança un service de porte-conteneurs Extrême-Orient–Amérique du Nord sur la côte Pacifique. L’ouverture de voies indépendantes reliant les pays étrangers, et ce, seulement trois ans après la phase initiale de la conteneurisation a permis l’indépendance de ¨K¨ line.

Activités de porte-voiture

¨K¨ line instaura en 1968 l’utilisation de TOYOTA MARU no1, un vraquier spécialisé dans le transport de voitures du Japon en Amérique et de grains vers le Japon. Cette décision visait à augmenter le volume des exportations.

¨K¨ line conçu en 1973, le plus grand porte-voiture au monde. Le transport de voitures consistant à porter les cargaisons sans matériaux d’emballage, seul un nombre limité de compagnies maritimes disposaient des compétences nécessaires à cet effet. Ne se limitant pas qu’au transport de voitures vers et depuis le Japon, ¨K¨ line contribua également au développement de l’industrie automobile en effectuant des transports de voitures à travers le monde.

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